Pour un critique brésilien, ce n’est pas sans intérêt la visite de l’exposition d’un angolais Yonamine – dans la galerie 3+1 art contemporain, à Lisbonne.
On y entrevoit des affinités poétiques peu exploitées et historiquement refoulées. En plus, on y ajoute le nom de l’artiste qui rappelle l’une des principales ethnies amérindiennes qui survit toujours au Brésil : L’ethnie Yanomani. Dans un monde globalisé, où circulent librement le capital et les idées, mais dans lequel on restreint impitoyablement les flux migratoires, le contact entre des différences culturelles devient un fait politique par excellence.
Tête-à-tête
14.04.2010 | par Luiz Camillo Osório