Au cours du dernier siècle – et surtout depuis la fin de la Guerre froide – le monde a changé comme peut-être jamais avant au cours de l’histoire humaine. Il en est de même de l’Afrique. Loin d’être le village continental que l’on se plaît à imaginer, elle s’est littéralement atomisée. Ses Etats se tournent le dos et ses populations ont, pour des raisons pratiques, le plus grand mal à se rencontrer. Il faut en prendre acte. La meilleure façon de forcer les portes de l’avenir, c’est de faire au moins palabrer nos imaginaires.
Mukanda
20.01.2011 | par Boubacar Boris Diop