Un film est un moyen de communication, et selon ce principe il semble intéressant de collecter différentes compréhensions afin d’enrichir sa propre vision, et c’est précisément ce que la liberté d’une production visuelle expérimentale permet. Cette collecte est d’autant plus intéressante qu’elle regroupe des compréhensions venant de spectateurs de cultures différentes. C’est en ce sens que le fait que la réalisatrice ait étudié les langues orientales - notamment le persan - et qu’elle soit grandement intéressée par la culture japonaise participe à la création de la multicentricité que le film propose et dans laquelle chaque spectateur peut se plonger, se noyer et ressortir plus riche qu’il n’en est entré.
Afroscreen
28.01.2021 | par Cheong Kin Man et Mathilde Denison