Cinq mois de doutes, de misère, mais cinq mois d’échanges et de lutte. Lutte contre le monde colonial, brutal et complètement dépassé par le formidable espace de démocratie qui se crée en face de lui, dépassé par l’engouement populaire pour la lutte, et dont la seule réponse, avant de finalement admettre sa défaite, sera le refus de négocier et la violence. Mais si ce texte est si fort, c’est parce qu’il dépasse le cadre spatio-temporel de l’Afrique et nous montre ce que l’homme est capable de faire, de créer pour un idéal, pour ce qu’il considère comme juste, pour sa famille, pour lui-même et les générations futures.
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23.07.2010 | par Pierre Gomel