Deux heures d’entretien avec Mia Couto : nous voilà entraînés dans une conversation qui aborde plusieurs aspects de ses centres d'intérêt et de son parcours : comment il en est arrivé là, ses lieux de prédilection, le Mozambique et les terribles moments de violence, l'utopie de l'indépendance, comment la diversité des peuples et leurs modes de vie l’inspirent dans l’écriture de ses histoires, la question de l'environnement et d’un modèle de développement à découvrir...
Tête-à-tête
28.04.2015 | par Marta Lança
La société mozambicaine est très tiraillée, non plus racialement mais d'un point de vue économique. Aujourd'hui, la ville de Maputo a des zones densément peuplées par des expatriés de différentes nationalités, pas uniquement portugaise, qui vivent là car ils en ont les moyens : ils appartiennent à des multinationales, des ambassades, etc. Mais un grand nombre de Mozambicains vivent dans les mêmes ensembles immobiliers. Nous avons une ville d'élites : la Polana et Sommerschield, le quartier central, la Coop; la classe moyenne à Malhangalene; la classe moyenne basse à Alto Maé; puis les banlieues traditionnelles: Chamanculo, Mafalala, un vrai bouillon de cultures; enfin les nouvelles banlieues qui ont surgi autour de Grande Maputo, comme Matola, Belo Horizonte, Zimpeto, etc. Il y a une classe moyenne florissante, dynamique, forte, presque totalement post-indépendance, de jeunes trentenaires. C'est une ville parfaitement stratifiée depuis toujours.
Tête-à-tête
27.01.2015 | par Doris Wieser
A violência do conflito e os desafios quotidianos impostos pela natureza hostil acabam por aproximar os pólos opostos, que se descobrem prisioneiros das mesmas cadeias. Juntas, militares e prostitutas acabam por se opor a um comando superior que se revela verdadeiramente corrupto e optam pelo perigoso caminho da sua libertação.
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19.02.2013 | par vários
Cette année, pour la sixième édition de la Dockanema, ma volonté est aussi de rappeler, de ne pas permettre d'oublier, l'importance du documentaire pour notre société, et particulièrement pour notre mémoire collective.
Il ne pouvait pas y avoir de meilleur choix, pour l'ouverture de la 6è Dockanema – une édition qui se propose de rendre hommage au cinéaste Ruy Guerra – que le film de Patricio Guzmán, Nostalgie de la lumière, pour réaffirmer une fois de plus cet objectif.
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07.09.2011 | par Pedro Pimenta
J'ai une relation très forte avec l'Afrique, plus précisément la zone sud de l'Afrique, où j'inclus le Mozambique, où je suis née, et l'Afrique du Sud, ainsi qu'avec cette partie ibérique de l'Europe. Si je devrais me définir culturellement, je dirais que mes références se trouvent quelque part entre ces deux zones du monde.
Tête-à-tête
01.08.2010 | par Lúcia Ramos Monteiro
Il faudra dès lors prendre le temps de redevenir un pays. Ce sera long mais d'autres flamants viendront. Ils sont si nombreux, comme dans ce premier plan du film. Ils guident les vivants. Dans la région de Tizangara, les pêcheurs les appellent "sauve-vie" : il suffit de suivre leur voix pour regagner la terre si l'on est perdu. La douce et belle musique d'Omar Sosa convie à donner le temps au temps.
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06.07.2010 | par Olivier Barlet
Comme dans toute maison occupée, des règles de cohabitation et d’organisation sont de rigueur. L’ordre y est maintenu par les représentants suivants : le secrétaire d’unité, celui du couloir, du quarteron et du bloc (étage), qui se réunissent pour résoudre les problèmes des occupants et dirigent le tribunal des habitants dans une ancienne suite de l’hôtel, où l’on discute de qui a la priorité pour une maison (une femme avec des enfants a l’avantage) ou d’untel qui lance son eau sale sur le balcon de tel autre. Deux règles sont de mise : « garder la propreté et le respect ». Le nettoyage est effectué par rotation et le respect doit être observé par tous.
La ville
14.05.2010 | par Marta Lança