Au Burkina Faso, à 27 ans d’intervalle, deux Octobre se contemplent. Le premier, en 1987, vit l’assassinat du père de la révolution démocratique et populaire, Thomas Sankara. Le second, en octobre 2014, voit le peuple destituer par la rue son successeur, Blaise Compaoré. Dans les quartiers populaires de Ouagadougou, la petite et la grande histoire se rejoignent dans la case des femmes où vit le jeune Mika. Trois générations tissent la fable de l’endurance d’un peuple sur le chemin d’une quête de justice, de vérité et d’intégrité.
Déjà projeté au Burkina Faso, en Suisse au Festival Visions du Réel, et prochainement au Burundi (Festicab), le film sera projeté en avant-première belge :
Le 16 juin 2017 à 19h30à la Project(ion) Room55, Rue de Praetere, 1180 UccleAccès:Tram 7, 93, 94 / Bus 38, 136, 137
Les premières projections belges et internationales s’inscriront dans le cadre des commémorations du 30ème anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara. Assassiné le 15 Octobre 1987, 3 mois après avoir refusé de payer la supposée dette de son pays, la pensée et la figure du Capitaine Noël Isidore Thomas Sankara ne cesse de nous inspirer.
Lors de cette avant-première, nous souhaitons vous inviter à penser l’importance d’une solidarité internationale et panafricaine autour de l’enjeu de mémoire et de justice.
Aussi nous vous convions à imaginer avec nous les formes que pourraient prendre une mobilisation collective, panafricaine et transnationale en faveur de Sankara, ses combats et ses visions. Nous vous proposons concrètement de nous aider à concevoir un cycle d’événements pour l’automne 2017 autour des enjeux communs portés par les descendants des peuples qui ont combattu et continuent à combattre pour l’indépendance et l’égalité.
Abel Sankara sera présent pour partager les initiatives internationales de ces commémorations avec nous.
La projection ayant lieu durant le Ramadan, nous envisageons l’organisation d’un iftar (rupture de jeûne) sur place. Veuillez nous signifier, dans quelle mesure vous souhaiteriez y participer. Une participation sera demandée à cet effet.
Está disponível no Youtube o trailer do documentário Garibous. Com a direção do brasileiro Denis Franco Goedert, o registro traz imagens impactantes e entrevistas sobre a realidade de pobreza e escravidão das crianças e jovens do oeste africano.
Filmado em Burkina Faso, um dos países mais pobres do mundo, o longa metragem nos mostra o cotidiano de crianças escravizadas. Esses menores são doados por seus pais a tutores chamados Marabus com a promessa de cuidado emocional e físico: comida, saúde e hospedagem. A realidade, porém, é bem diferente. Os Garibus passam o dia mendigando, com restrito acesso à alimentação e condições sub-humanas de moradia, além de serem responsáveis por sua propria sobrevivência.
Mal vestidos, sujos e de chinelos, os pequenos escravos circulam pelas ruas das cidades tentando coletar o valor exigido por seus tutores, cerca de R$1,50, e temendo os castigos físicos violentos caso falhem. “Há uma fala de um ex-garibous que diz que o pior de tudo é que não há ninguém para te consolar”, comenta o diretor Denis Franco Goedert que se comoveu com o sentimento de solidão vivido por eles.
Lançamento do documentário previsto para março de 2013.
Estima-se que mais de 2 milhões de crianças e jovens vivam nessa situação. Por isso, várias ONGs e grupos humanitários trabalham para denunciar essa realidade para que as leis que resguardam os direitos das crianças e adolescentes sejam cumpridas.