Pierre Singaravélou: «restituer leurs capacités d’action, pas seulement subi la domination coloniale»

Des élites autochtones qui pactisent avec les colonisateurs, des peuples qui résistent… L’historien Pierre Singaravélou, spécialiste des empires coloniaux, signe un ouvrage collectif qui déjoue les clichés. Explications cartes à l’appui.

Par CATHERINE CALVET

Pour la première fois en France, une équipe de chercheurs français et étrangers décide d’écrire collectivement une histoire comparée des empires coloniaux, européens, japonais et américain, sous la direction de Pierre Singaravélou (1), déjà coauteur d’un Atlas des empires coloniaux. De nombreux clichés sont ainsi débusqués, ceux de l’historiographie traditionnelle mais aussi ceux des études postcoloniales qui s’inspirent des travaux de l’intellectuel américano-palestinien Edward Saïd (2) et enfin ceux de l’historiographie conservatrice ou néo-conservatrice, illustrée aujourd’hui par Niall Ferguson. Ici, l’histoire de la colonisation n’est pas abordée d’un point de vue moral et ne dresse aucun bilan, ni positif ni négatif.

Quels sont les principaux clichés?

Le premier lieu commun de l’historiographie traditionnelle est celui selon lequel les empires coloniaux auraient été conquis très rapidement et très aisément. Les colonisateurs européens se seraient approprié les quatre cinquièmes de la planète en quelques années. Cette vision des choses a été fortement remise en question par de nombreux travaux depuis ces trente dernières années, qui révèlent que ces conquêtes ont été longues et difficiles. Les populations autochtones ont opposé une forte résistance, parfois victorieuse. Ainsi, pouvait-on lire, dans des manuels d’histoire, que les Britanniques et les Français avaient conquis l’Inde à la fin du XVIIIe siècle et l’Algérie en 1830, alors que le processus d’expansion ne s’achève respectivement qu’au milieu et à la fin du XIXe siècle. De même, les populations Ashanti, dans l’ouest de l’Afrique, ont résisté souvent victorieusement aux Britanniques pendant tout le XIXe siècle.

Qu’entendez-vous par empire «colonial»?

La notion d’empire désigne une formation politique hiérarchisée, qui –par des conquêtes mais aussi par des systèmes d’allégeance agrège des territoires et des populations très hétérogènes aux statuts très divers au profit d’un centre. Cela peut aussi bien désigner l’empire austro-hongrois que l’empire colonial britannique.

Les empires coloniaux se distinguent eux par leur dimension ultramarine, y compris l’empire états-unien. Ils se caractérisent par une grande distance géographique entre le centre métropolitain et les territoires coloniaux. Cela induit de fortes discontinuités administratives et territoriales qu’on ne retrouve pas dans les empires continentaux.

Les empires coloniaux présentent aussi la spécificité d’être composés de sociétés coloniales inexistantes dans les empires continentaux, par exemple dans l’empire ottoman. Elles sont composées d’une minorité étrangère –les colonisateurs– différente ethniquement et culturellement de la majorité de la population – les autochtones–, sur laquelle elle exerce une domination politique et économique. Au sein de ces sociétés, il existe aussi d’autres groupes, immigrés allochtones, comme les Indiens en Afrique australe et orientale, ou les Italiens en Tunisie.

Cette définition des sociétés coloniales, formulée par Georges Ballandier, permet d’appréhender la spécificité de la situation coloniale. L’oppression de la majorité autochtone par une minorité étrangère constituant une situation intenable, les colonisateurs inventent au XIXe siècle une série de discours de légitimation de l’entreprise coloniale: la «mission civilisatrice», les promesses de démocratie… ainsi qu’une idéologie différentialiste et raciste qui subordonne naturellement l’«indigène» au colonisateur. Des politiques de division et de séparation permettent également de maintenir le pouvoir d’une infime minorité «blanche».

Vous citez un proverbe nigérian: «Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne pourront que chanter la gloire du chasseur.»

Il s’agit de ne plus écrire l’histoire du point de vue des autorités coloniales et encore moins selon la perspective exclusive des administrations centrales des métropoles, à Paris ou à Londres. A partir des archives impériales, les historiens avaient développé un modèle d’analyse européo-centré de l’expansion coloniale, un récit sans failles d’une colonisation omniprésente et d’un empire omnipotent, qui laissait finalement peu de place aux populations colonisées, à leur point de vue, et surtout à leurs pratiques sociales et à leur marge de manœuvre face aux colonisateurs.

Il faut bien sûr continuer à étudier en détail les formes de violence, non seulement physiques mais aussi symboliques, infligées aux populations colonisées. Il convient en outre de restituer leurs capacités d’action, montrer qu’elles n’ont pas seulement subi la domination coloniale. Qu’elles n’étaient pas non plus enfermées dans une dialectique aussi simple que «collaborer» ou résister militairement. Il existait entre ces deux options toute une panoplie d’attitudes très diverses : des stratégies d’évitement telles la fuite dans la forêt, la montagne ou la colonie voisine, des formes d’action non violente: vols, refus de travailler ou de payer l’impôt. Et enfin, des résistances à bas bruit comme les moqueries, les insultes ou les crachats.

Un registre de résistances individuelles et collectives qui, au quotidien, sapait lentement mais sûrement l’autorité coloniale. Parallèlement, une partie des populations locales –élites traditionnelles ou «occidentalisées» a instrumentalisé la domination étrangère pour asseoir leurs propres positions. 

Ces élites étaient souvent choisies par le colonisateur…

Exactement, cela participait de la stratégie «diviser pour régner», qui a conduit les colonisateurs à favoriser certains groupes, les Priyayi aux Indes néerlandaises ou les Brahmanes aux Indes britanniques, sur lesquels ils se sont appuyés pour administrer la colonie, aux dépens du reste de la population autochtone. Mais ces élites en ont profité pour affirmer leur propre autorité comme au Rwanda, où la minorité tutsie a été choisie par le colonisateur belge pour imposer son pouvoir à la majorité hutue. Les colonisateurs belges ont racialisé des clivages socioprofessionnels en inventant, de toutes pièces, une opposition entre les Tutsis de noble origine «hamitique» et les Hutus, peuple bantou, considéré comme inférieur.

On retrouve une politique similaire en Inde où les orientalistes britanniques théorisent l’existence  de «races martiales» tels les Sikhs ou les Gurkhas et durcissent l’idéologie des castes. En s’appuyant sur l’autorité des Brahmanes, les colonisateurs ont renforcé la position de cette caste au sommet de la société indienne et ont institutionnalisé sa vision très hiérarchisée.

Ce processus d’invention de la tradition est également à l’œuvre au Cambodge, où les savants de l’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), fondée à Hanoi en 1900, sont en charge de la conservation d’Angkor. Dans l’entre-deux-guerres, des nationalistes cambodgiens s’appuient sur les travaux archéologiques et philologiques des savants français et des «lettrés» cambodgiens de l’EFEO pour réinventer une identité khmère, ferment d’un puissant nationalisme culturel.

Les années 2000 semblent marquer un tournant dans le débat sur les questions coloniales.

La fin du XXe siècle correspond à l’introduction massive en France des historiographies anglophones: études postcoloniales, histoire connectée, histoire globale, histoire atlantique et nouvelle histoire impériale. Ces nouveaux courants partagent le même intérêt pour l’étude des circulations et des interactions à l’échelle des grandes régions du monde. Ils ont tous participé au renouvellement de l’histoire du fait colonial.

Le début du millénaire semble également correspondre à un tournant géopolitique, ce que certains observateurs ont qualifié de moment «néo impérial» dans les relations internationales, avec notamment les interventions militaires des Etats-Unis et de leurs alliés en Irak et en Afghanistan, suscitant de nouvelles analyses sur le rôle et la nature des empires formels ou informels. Déjà, dans les années 1990-2000, le passé colonial semblait de plus en plus instrumentalisé dans le débat public des anciennes métropoles impériales comme des ex-colonies. En France, la loi du 23 février 2005, dont l’article 4 prévoyait de reconnaître le «rôle positif de la présence française outre-mer», déclenche une vive polémique qui contraint le gouvernement à retirer l’article incriminé et stimule l’intérêt des Français pour l’histoire du fait colonial.

Cet intérêt est ensuite ravivé à l’occasion de plusieurs crises sociales, par exemple, dans certaines banlieues françaises, en 2005, ou aux Antilles françaises, en2009, interprétées en termes postcoloniaux par les commentateurs. Cette question de l’héritage colonial s’est posée au même moment à presque toutes les anciennes puissances impériales. Au Japon, le Parti libéral démocrate ne cesse de promouvoir l’œuvre coloniale nippone en Asie orientale pendant la première moitié du XXe siècle et empoisonne, par là même, les relations diplomatiques du Japon avec la Chine (massacre de Nankin) et la Corée («femmes de réconfort»).

En 2008, Silvio Berlusconi présente officiellement les excuses de l’Italie au colonel Kadhafi et s’engage à verser 5 milliards de dollars pour réparer les dommages causés à la Libye. Parallèlement, des demandes de réparation des préjudices subis par les populations autochtones se sont multipliées en Australie, Nouvelle-Zélande, Amérique du Nord, et en Afrique subsaharienne.

Des musées de la colonisation existent déjà en Belgique ou en Grande-Bretagne. Pourquoi tant de crispations en France?

Il existe une spécificité française dans le traitement de ce sujet. Le maintien de la présence française dans les départements et territoires d’outre-mer ainsi que la question de l’émigration postcoloniale ont fait, depuis les années 1980, l’objet d’une instrumentalisation politique croissante qui a eu tendance à polariser le débat en termes souvent manichéens. Ainsi l’arène médiatique a-t-elle opposé, quasi systématiquement, d’un côté, les zélateurs de l’œuvre coloniale–qui défendent de façon extravagante son bilan positif– et de l’autre, les tenants d’une vulgate postcoloniale –qui dénoncent, sans parvenir à les démontrer, les liens consubstantiels entre la République française et le colonialisme. Entre autosatisfaction aveugle et vaine repentance, ils partagent une même vision européo centrée de la toute-puissance des colonisateurs qui empêche de comprendre la complexité et la diversité des situations coloniales.

La colonisation a été à l’origine d’une histoire commune, violente mais tissée de nombreux échanges, qui fait de nous ce que nous sommes. Colonisés et colonisateurs ont été transformés par cette expérience. Et il revient aujourd’hui aux historiens d’étudier ces interactions qui ont sans doute favorisé l’émergence de nouvelles identités en Europe comme dans les pays colonisés. Une multitude de recherches, menées ces trente dernières années, ont par exemple démontré l’influence de l’expansion coloniale sur la «britishness», l’identité britannique. En France, à quelques exceptions près, nous manquons cruellement de travaux empiriques pour mesurer l’impact de la colonisation sur la métropole elle-même, ses institutions, sa culture, et ses pratiques sociales.

Les Britanniques  semblent assumer l’héritage de leur passé colonial. Un peu trop parfois, lorsque le Premier ministre travailliste Gordon Brown a déclaré en 2005 que la «Grande-Bretagne doit cesser de se repentir de son passé colonial […] et doit au contraire le célébrer». Le Royaume-Uni a en effet très tôt développé une «anglosphère», un monde britannique qui dépasse les frontières de l’empire colonial pour inclure les Etats-Unis; la métropole établissant rapidement –sur un pied d’égalité– d’intenses relations migratoires, économiques et culturelles avec ses colonies de peuplement comme le Canada ou l’Australie. La permanence de ce lien très fort, à l’origine de l’actuel Commonwealth, explique en partie, outre-Manche, une vision plus irénique de l’héritage colonial.

Même si certains ex-colonisés sont gardés de mauvais souvenirs…

La mémoire des exactions commises par les Britanniques demeure en effet vivace dans les anciennes colonies: l’expropriation des terres, le travail forcé, le génocide des Aborigènes de Tasmanie dans les années 1820, la gestion criminelle des grandes famines en Inde de 1877-1878 et 1942-1943, le massacre d’Amritsar en Inde en 1919 ou encore la répression des Mau-Mau au Kenya dans les années 1950. Dans l’empire britannique comme dans les autres formations impériales, la paix n’est qu’un mythe, la guerre est quasi constante. Dès leur création, les empires, en permanence contestés, se caractérisent par une forte instabilité.

Contrairement à ce qu’on peut observer sur les cartes…

Nous sommes conditionnés, depuis la fin du XIXe siècle, par l’iconographie coloniale, notamment les cartes géographiques qui donnent l’impression, grâce à des aplats de couleur rose ou rouge, d’un contrôle territorial continu et étendu, alors qu’une partie non néglige able de ces territoires échappe en fait aux colonisateurs.

Planter un drapeau ou colorier une carte ne suffit pas à contrôler effectivement un territoire et ses millions d’habitants. Les possessions coloniales, à l’exception de quelques colonies de peuplement, se caractérisent par une faible présence européenne et un sous-encadrement administratif chronique : en Inde, en 1937, on compte seulement 1400 administrateurs britanniques pour plus de 250 millions d’habitants. Dans ces conditions, les colonisateurs doivent absolument recruter de nombreux agents autochtones et  rechercher le consentement d’une partie de la population local e par des formes de cooptation et de rétribution.

A contrario, la faiblesse de l’encadrement administratif et militaire s’accompagne souvent de l’usage d’une violence extrême et spectaculaire, pour impressionner la majorité autochtone. Contrairement aux discours de la propagande coloniale, l’encadrement scolaire et médical demeure presque toujours très faible, en dessous de 5% pour le taux de scolarisation. Parallèlement, les populations locales maintiennent des formes vernaculaires de régulation sociale que les colonisateurs ne voient pas et ne comprennent pas: les autochtones conservent bien souvent leurs systèmes scolaire et judiciaire qui doublent les institutions coloniales.

Les «sciences coloniales» n’ont pas observé ces phénomènes?

Les sciences coloniales, qui se sont développées à partir des années 1880, ont d’abord servi à légitimer l’œuvre coloniale. A partir du début du XXe siècle, ces nouvelles disciplines, institutionnalisées dans les universités européennes, s’appliquent à produire des données vérifiables, et pas seulement utiles aux politiques publiques. Les savants coloniaux, avec l’aide indispensable des «lettrés» autochtones, travaillent alors davantage sur le terrain et conçoivent également de nouvelles méthodologies.

Ainsi, les africanistes découvrent l’intérêt de l’histoire orale pour reconstituer le passé de l’Afrique: dans l’entre-deux-guerres, le broussard Maurice Delafosse enseigne aux futurs administrateurs de l’Ecole coloniale que les Africains ont fondé de grands empires, tandis qu’au même moment, à la Sorbonne, le célèbre historien Charles Seignobos professe que les Noirs sont de «grands enfants» incapables de constituer une nation. Même si les sciences coloniales restent souvent marquées par les lieux communs racistes et culturalistes de l’époque, elles se caractérisent par une grande diversité épistémologique: contrairement à ce que prétendent Edward Saïd et ses épigones, il n’existe pas un seul et même discours colonial.

Un autre lieu commun: l’idée que ces empires coloniaux européens résulteraient d’une émigration massive en provenance des métropoles…

En fait, peu d’Européens se sont installés dans les colonies. Au XIXe siècle, la France manque de bras et l’émigration française en direction des colonies est très faible, à l’exception de la seule colonie de peuplement, l’Algérie, où, très rapidement, dès le milieu du XIXe siècle, en nombre insuffisant, les Français font appel à des immigrés d’origine méditerranéenne, des Espagnols, des Italiens et des Maltais.

Les Britanniques, en pleine expansion démographique, constituent une exception au sein de ces empires contemporains. Des années 1810 aux années 1920, plus de 20 millions de Britanniques se sont expatriés outre-mer. Certes, une majorité d’entre eux sont partis aux Etats-Unis, mais ils ont également peuplé les dominions canadiens, australiens et néo-zélandais, au point de transformer ces régions en «nouvelle Grande-Bretagne».

Autre exception, plus tardive, les Japonais qui, dans l’entre-deux-guerres, exportent massivement leur main-d’œuvre dans leurs colonies d’Asie orientale: au début des années 1940, on compte plus de 3 millions de civils nippons installés notamment au Mandchoukouo (Mandchourie), en Corée et à Taïwan. En se concentrant sur  les migrations «blanches» transatlantiques, les historiens ont longtemps éludé les grands flux migratoires asiatiques.

Environ 50 millions de Chinois et 30 millions d’Indiens ont quitté leur région d’origine pour travailler outre-mer, dans les colonies européennes. Si la majorité d’entre eux ont fini par rentrer chez eux, une partie est demeurée sur place et a contribué à refaçonner la démographie de certaines colonies comme Maurice et Singapour, dont la population devient respectivement majoritairement d’origine indienne et chinoise.

Ces nombreux migrants asiatiques ont constitué, dès la deuxième moitié du XIXe siècle, à la fois une «classe ouvrière globale» et un groupe d’intermédiaires entre colonisateurs et autochtones sans lesquels les empires n’auraient pas pu se développer.

La colonisation serait-elle à l’origine de la mondialisation?

Il est tentant de penser que les empires ont constitué l’un des principaux vecteurs de la mondialisation dès le milieu du XIXe siècle. C’est par exemple la thèse de l’historien Niall Ferguson, qui parle d’«anglobalisation» pour qualifier le rôle décisif de l’empire britannique dans l’avènement de la «modernité» aux quatre coins du monde avec la Diffusion du libre-échange, des institutions politiques modernes, de la langue anglaise ou encore des sports dits «modernes».

L’expansion coloniale a, certes, induit une accélération et une Intensification des interactions à l’échelle mondiale qui, pour la première fois dans l’histoire, ont concerné– simultanément mais avec une intensité variable–des populations des cinq continents. Mais contrairement à Niall Ferguson, on ne peut pas dire que la colonisation a entraîné un processus univoque d’occidentalisation des sociétés colonisées. Celles-ci se sont appropriées, ont adapté et réinventé des formes culturelles d’origine européenne: le développement des langues créoles et des syncrétismes religieux illustre parfaitement cette mondialisation impériale avant la Seconde Guerre mondiale.

(1) Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France. 

(2) «L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident», Seuil, 1980.

Fonte: Libération (Le Mag), 31.8.2013, pp. XII-XV. Colons, colonisés, une histoire partagée era o título original. Colons, colonisés, une histoire partagée - Libération

03.09.2013 | by raul f. curvelo | CATHERINE CALVET, colonialisme, Pierre Singaravélou, résistance

Triângulo - brevemente perto de si!

Rio de Janeiro, Luanda, Lisboa: três cidades ligadas por um passado comum passam juntas por uma transformação que mudará a forma como sempre se relacionaram. “Triângulo” é um filme composto por três estórias dirigidas por jovens realizadores de cada país. Explora os novos contornos, segredos e discussões entre as três cidades, através do olhar dos seus novos habitantes: Licínio, um angolano no Rio; Inês, uma portuguesa em Luanda; e Paula, uma brasileira em Lisboa.

……
Produção
Geração 80, Plataforma, Colectivo Tás a Ver? e Vende-se Filmes

Realização
Fernanda Polacow e Juliana Borges (Brasil) / Mário Bastos (Angola) / Filipa Reis e João Miller Guerra (Portugal)

Música: Bande Dessinée - “Setubanalidades” (Filipe Barros/Jr. Black)

02.09.2013 | by martalanca | lisboa, Luanda, Rio de Janeiro

Underground Spiritual Band - TRIBUTO A FELA KUTI

No ano em que se celebram os 15 anos da morte de Fela Kuti, a Underground Spiritual Band propõe-se homenagear o legado e a memória do multi-instrumentista e compositor nigeriano, representante maior do afrobeat (um estilo baseado na fusão complexa de jazz, funk, rock psicadélico e música tradicional africana), cuja actividade transcendeu a fronteira artística, expandindo-se a uma intensa militância política, contra o colonialismo e imperialismo cultural e apoiando a causa dos direitos humanos e o movimento pan-africanista.

Composta por músicos emergentes da cena musical do Porto (vindos de bandas como os Olive Tree Dance, Souls of Fire, Bilan, Semente, Foge Foge Bandido, Tchakare Kanyembe e Hhy & The Macumbas), este ensemble convoca a herança e influência da obra de Fela Kuti na cultura contemporânea, arriscando a revisitação do afrobeat e reactualizando a dimensão hipnótica e vibrante desta música à luz das linguagens musicais actuais, num concerto que é, simultaneamente, uma celebração da história e um gesto de descoberta do futuro.


________________________

Riddim Culture Sound

Colectivo de Selektas, DJs e Toasters formado em 2004. Representam a união entre diferentes origens, culturas e vivências, demonstrando a não existência
de barreiras quando o tema em foco é a música. 
Uma festa com eles basta para se perceber que o gosto é requintado, a fusão
de estilos e rítmos é irresistível. No repertório, para além de temas originais,
trazem na manga temas de Ska, Rocksteady, Roots Reggae, Dub, e World
Music, capazes de fazer dançar a mais céptica das almas. 
Única exigência comum entre eles: Qualidade musical.

21.08.2013 | by martalanca | Fela Kuti

25 Agosto: 1ª Sessão do Ciclo 'Conversas em Volta da Guitarra Portuguesa'- Mural Sonoro

  • 1ª Sessão do Ciclo ‘Conversas em Volta da Guitarra Portuguesa’
  • Tema: Autorias e Composições no Fado
    com: Daniel Gouveia e Paulo de Carvalho
    Moderação: Soraia Simões
    25 de Agosto, 18h
    Parceria: A Muralha - Tasca Típica e Mural Sonoro
    NOTA: Paulo de Carvalho far-se-á acompanhar do Músico Filipe Lucas para fazer demonstrações de guitarra portuguesa de 14 cordas permitindo-lhe ao mesmo tempo dar exemplos cantados acompanhados só por guitarra.

18.08.2013 | by joanapereira | ciclo, guitarra portuguesa, mural sonoro, música

Juventudi Ku Atitudi, no Tarrafal

Jovens MCs de Hip Hop Tarrafal e Biblioteca Municipal de Tarrafal convida a população em geral a participar na palestra sobre os factores que dificultam o desenvolvimento da juventude em particular, e da sociedade em geral, o evento conta com debate aberto sobre a juventude e a sua integração na sociedade, contam com convidados como Jorge Andrade e Emerson Pina. O encontro será realizado Sábado, 17 de Agosto, no salão nobre da câmara municipal de Tarrafal, pelas 17 horas.

Objectivo do encontro:

Debater os problemas que dificultam o desenvolvimento intelectual do homem e da mulher social;

Promover debates a fim de conhecer o nosso tempo e os desafios;

Despertar a juventude a intervir na sua comunidade positivamente para o desenvolvimento;

Conhecer a história da África;

Promover intercâmbio entre jovens de Tarrafal com jovens de outras localidades

contacto da pessoa responsável pelo evento: 9158877

13.08.2013 | by martalanca | cabo verde, juventude

Práticas de criar corpo-acontecimento com Sofia Neuparth - C.E.M. em Agosto LISBOA

dias 3-4-5-6 de Agosto no cem - centro em movimento

Curso Completo: 90€
Corpo Chão:40€ | Anatomia e Fisiologia Experimental: 45€ | Corpo Vertical 40€

PRÁTICAS DE CRIAR CORPO-ACONTECIMENTO é uma proposta de 4 dias intensivos em que, entre as 9:30 e as 15:30 mergulhamos em 6h de  práticas de criar corpo desde a escuta do movimento, ao estudo experiencial de anatomia-fisiologia, à expressão do gesto entre o chão e o céu.
Este curso está desenhado com uma coerência interna, não se tratando de um conjunto de partes, no entanto, e porque me parece que nunca se toca o corpo “todo”, cada prática pode ser acessada independentemente.

NOTA IMPORTANTE: O curso não prevê pausas durante as 6h embora os últimos 5m de cada prática bem como os primeiros 5m da prática seguinte permitam um tempo para o que cada umaum precisar. É aconselhável vir preparado para uma viagem com caderno, caneta,  comida, água ou o que vos parecer bem. 
Corpo-chão  dias 3-4-5-6 de agosto das 9:30 às 11:30Considero corpo um acontecimento. Comecei a estudar as práticas que exercitamos nestas sessões desde que comecei a ensinar dança, no início dos anos 80. Nessa altura eram sessões muito festivas que cada dia ginasticavam a experiência de qualquer pessoa poder saborear a dança. Começávamos sempre de pé porque me parecia que, se chegávamos andando, o melhor era continuar andando, apurando a atenção para a poesia dos gestos que fazemos acontecer só por estarmos vivos. Agora vejo mais a atmosfera que cada umaum produz nesse momento e deixo que a aula se concretize por entre essas invisibilidades. Nunca sei à partida o que vou dizer ou que prática vamos exercitar, mantenho-me rigorosamente afinada com o que vai aparecendo.
Sempre me interessou tecer. Aceito que o corpo que vou sendo tem buracos, aceito que alguns desses buracos são a própria renda que me faz corpo-sofia. Não aceito a negligência e o abandono. Não aceito boicote ao sabor da dança. O encontro entre os tecidos do corpo, os tecidos do chão ou do ar parecia-me, e ainda parece, um evento fascinante. A criação de formas que se vão fazendo corpo a partir da escuta da relação com o expandir-contrair, adensar-desajuntar, afundar-levitar foi a primeira pergunta que me desassossegou, e ainda desassossega, momento a momento. A elasticidade da atenção acompanha a elasticidade do gesto, é possível que alguns desses tais buracos ou outros lugares por onde não passa movimento me peçam anos e anos para se tecerem, outros realinham-se numa manhã. Apurar a escuta do corpo-acontecimento implica não me isolar do som, da temperatura, da luz, da relação entre a geografia do corpo e geografia da cidade. Assim, cada encontro da manhã abre espaço por entre as paisagens do corpo, deixar passar movimento, descomprime tensões fixadas onde o movimento não passa, escuta os mapas de linhas-manchas-deslizamentos-torções-embalos-encaracolamentos. A escuta é movimento.
É um trabalho sem princípio nem fim que celebra a continuidade que vibra em começar. -este trabalho é aberto a qualquer pessoa que queira dispor-se a ouvir os movimentos que criam o corpo que vamos sendo, sem pressa. Anatomia e fisiologia experiencial dias 3,4,5 6 de agosto das 11h30 às 13h30 Estudar Corpo a partir da dança lado a lado com outras formas de conhecimento como a biologia tem sido um lugar muito rico no percurso de investigação. Não nos interessa conhecer o corpo para o controlar ou dominar, interessa-nos antes caminhar com a descoberta de quem vamos sendo desta vez entrando no micro universo da célula ou na dança dos componentes que formam tecidos, órgãos ou sistemas. Passear por um mapa do corpo que considera o transito dos fluidos, por um outro que aborda a vida do osso, por um outro que se aproxima da elasticidade dos músculos ou da presença de uma “membrana” de tecido que envolve cada vaso sanguíneo, cada músculo, cada osso, cada órgão, encontrar a especificidade de cada articulação, a nossa capacidade de regeneração, a pertinência na comunicação entre cada partícula que nos compõe é, pelo menos, uma aventura! e tudo isto ainda desenhando, dançando no espaço e conversando, parece-nos um convite precioso.-é um curso trabalhado de forma simples, destinado a quem se inicia no estudo do corpo e do movimento ou a quem já anda nestas danças há uns tempos e vai percebendo que estamos sempre no princípio …  Corpo-vertical   dias 3,4,5,6 de agosto das 13h30 às 15h30Cada forma de vida se faz forma exercitando a vida. É evidente que a medusa se relaciona com as forças de movimento de maneira diversa que o coqueiro, a girafa, o tamboril, a lesma, o gato ou o gafanhoto…é evidente que a lista de diversidades seria interminável…parece-me espantoso como as formas se apuram tão diferentemente!
Quando passamos do ambiente aquático ao ar, aquilo que era cartilagem vai-se fazendo osso na dança de empurrar e puxar, na ginástica de se fazer forma por entre as forças que puxam para o centro da terra ou para as nuvens. Os últimos tempos em que habitamos a barriga da nossa mãe estamos tão apertados e encaracolados que parece não ser possível apertar mais….mas é! ainda falta atravessar um canal estreito onde nos encolhemos ainda mais em espiral. E levamos todo o caminho de estar vivo nessa dança de esticar, encolher, espiralar…
A vertical é um mistério!
Só em desequilíbrio é possível conceber a engenharia humana! A estabilidade dos nossos corpos é a própria dança, desde os micro ajustamentos que praticamos para estar de pé em quietude, aos balanços-pressões-molas que se fazem acções como andar, correr, rodopiar.
Este trabalho percorre histórias de movimento que nos nossos corpos se fazem gestos. Viagens do fumo do corpo. Escutando linhas específicas, dançamos acordes, combinações de acordes e até sinfonias. -este trabalho requer experiência de movimento e prática de trabalho de corpo.

 

através do site http;//www.c-e-m.org  
e do facebook 
https://www.facebook.com/centroemmovimentodelisboa 

30.07.2013 | by martalanca | corpo, movimento

Patche Di Rima dia 08 de Agosto no espaço B.leza na noite di MANDJUANDADI

A madjuandadi é, numa tradução nua e crua, a convivência. Convivência essa que se faz, atendendo a numerosos factores, nomeadamente idade, gênero, etnia etc… Mas tendo sempre como pano de fundo a música, o cantar guineense que exterioriza o sentimento humano em todos os seus estados, recorrendo muita das vezes aos  (proverbios) ditos para fazer passar as mensagens.

Destaca-se o crioulo como a língua por meio da qual as cantigas de dito são expressas; investiga-se a origem dos termos mandjua e mandjuandadi, este último visto como organização de mulheres com estrutura, regras de funcionamento e eventos dos quais participam. As mandjuandadi são vistas também como lugar de manifestação cultural no qual as cantigas de dito são criadas, ganham corpo, ritmo, performance. A análise dessa performance vale-se, dentre outros recursos, da construção de operadores de discursos dos quais a cabaça e o pano se mostram como elementos de um sistema de sentido, na sua relação e articulação com as cantigas de dito. Procura-se demonstrar que as cantigas de mandjuandadi constituem uma das matrizes da poesia guineense poesia, já que em ambas fazem-se presentes tanto os recursos poéticos quanto temas que remetem a lugares e sentimentos que o sujeito poético encena.Para concluir deve-se realçar  e, na Guiné-Bissau, a oralidade ocupa um lugar muito importante; o cantar é onipresente, pois acompanha o contar – a narrativa –, o riso e o pranto, a alegria e a dor. O nascimento, a iniciação, o casamento, a morte, os mortos e os ancestrais proporcionam momentos de exaltação coletiva e são motivos para se entoarem as mais diversas canções. Por isso, diante da reduzida fonte escrita sobre as tradições guineenses, julga-se que, mais do que lamentar essa falta, é preciso tomar iniciativas que possam inverter a situação, abrindo caminhos para estudos e pesquisas sobre esse volumoso e rico patrimônio cultural. Por isso trouxemos para aqui hoje a nossa mandjuandadi para juntos cantarmos a nossa guinendadi.
BY: LAGARTIXA ANDRE MENDES

27.07.2013 | by martalanca | Guiné Bissau, Patché di Rima

Curto e Grosso - Episódio XII - Amor jamais é velho


De Nástio Mosquito & Vic Pereiró

web

25.07.2013 | by herminiobovino | angola, Luanda, performance, videoarte

ISCTE - Instituto Universitário de Lisboa | Doutoramento em Estudos Africanos | Candidaturas abertas até 5 de Setembro de 2013.

O Programa de Doutoramento em Estudos Africanos forma investigadores e profissionais com uma visão compreensiva e prospetiva aprofundadas das principais problemáticas sociais e socioculturais, políticas e económicas africanas, a par do domínio aprofundado de métodos e técnicas de investigação em África. Os doutorandos adquirem competências para a produção de novos conhecimentos sobre a realidade social e sócio-cultural, política e económica africana, para formulação e conceção de programas e projetos de natureza socioeconómica e sociopolítica, bem como reforçam as competências técnicas e de liderança na conceção, gestão e avaliação de políticas, programas e projetos em África.O 1.º ano oferece formação avançada em Estudos Africanos e métodos de investigação, para além de informação sistemática sobre a produção científica nesta área e de um Seminário de Projeto de Investigação. Os 2.º e 3.º anos, durante os quais é desenvolvida a pesquisa e elaborada a tese, são acompanhados de um Seminário de Investigação e de um Ciclo de Conferências.Uma relação estreita com o Centro de Estudos Africanos (CEA/ISCTE-IUL), reconhecido pela FCT e avaliado com elevada classificação, contribui para oferecer um ambiente propício à formação avançada ao nível do doutoramento.

ISCTE-IUL

22.07.2013 | by raul f. curvelo | Doutoramento em Estudos Africanos, ISCTE - Instituto Universitário de Lisboa

Noite Príncipe c/ Kolt vs Joker + Liofox vs Dadifox + Marfox

Musicbox, 19 de Julho, a partir das 01:30

Poster de Márcio Matos.Poster de Márcio Matos.Chegados a este Julho abençoado pelo calor das noites de verão, acontece a última Noite Príncipe antes da pausa em Agosto e regresso em força em Setembro. Os próximos lançamentos na Príncipe, Niagara com o seu ‘Ouro Oeste’ 12” e Nigga Fox com o seu ‘O Meu Estilo’ 12” estão prestes a rebentar internacionalmente e para a festa deste mês temos um elenco inédito e com uma estreia. Kolt e Joker a abrir, da crew Blacksea Não Maya do Bairro da Jamaica, na Margem Sul, vêm mostrar os mais recentes – e empolgantes – desenvolvimentos das suas produções, seguidos de outra dupla, desta feita da Casa da Mãe Produções / Piquenos Djs Do Guetto, Liofox e Dadifox, este último a subir ao palco do Musicbox pela primeira vez na nossa mensalidade - expectativas em alta. No final, saudamos o regresso do patrão DJ Marfox, para levar a Noite para aquele último patamar de festa até ao raiar do dia nas ruas.

Para os ainda não iniciados, a Príncipe é uma editora de Lisboa, inteiramente dedicada a editar música de dança contemporânea 100% real a ser produzida nesta cidade, nos seus subúrbios, bairros sociais e guetos. Novos sons, formas e estruturas com o seu próprio código de poética e identidade cultural. Queremos certificar-nos que o trabalho incrível que está a ser produzido aqui, seja em house, techno, kuduro, batida, kizomba, funaná, tarrachinha ou noutro novo desenvolvimento estético ainda inominável, deixe de permanecer desconhecido fora dos nossos clubes, telemóveis e quartos. Há um ano e cinco meses que a editora promove mensalmente uma Noite homónima para celebrar esta música e atitude que toma lugar no cúmplice inexcedível Musicbox.

Blacksea Não Maya soundcloud https://soundcloud.com/black-ea-n-o-maya

Casa da Mãe Produções soundcloud https://soundcloud.com/niagara-1

DJ Marfox soundcloud https://soundcloud.com/dj-marfox

Príncipe http://principediscos.wordpress.com/

18.07.2013 | by franciscabagulho | música

Sala da Nação - Embaixada de Terra Nenhuma, Call for proposals

Destinatários: todas as associações, organizações ou grupos, formais ou informais, sediados na área de Lisboa, que desenvolvam acções no campo do activismo, cidadania e inclusão social. 
Desafio: O cenário de descrença no modelo democrático actual é a temática de partida para a programação de um espaço de eventos (debates, conversas, apresentações, concertos, etc) integrado na instalação de Paulo Moreira e Kiluanji Kia Henda na exposição “A Realidade e Outras Ficções”, a realizar no Carpe Diem de 12 de Setembro a 15 de Dezembro de 2013, no âmbito da 3ª edição da Trienal Arquitectura de Lisboa.
Convidam-se os interessados a desenvolver uma proposta de actividades com a duração de uma semana, durante o período de 17 de Setembro a 15 de Dezembro
Candidaturas: Os interessados deverão enviar um email até 26 de Julho, com uma breve apresentação do seu colectivo e um parágrafo ( máximo 200 palavras) sobre a sua proposta de actividades. As propostas serão analisadas pela curadora da exposição e os autores do projecto até ao final de Julho. Contacto: mariana.fartaria@trienaldelisboa.com

…..

Nation Room – Embassy Of No-Land
Addressed to: all associations, organizations or groups, formal or informal, based in Lisbon, working in the areas of activism, citizenship and social inclusion.
Challenge: The scenario of disbelief in the current democratic model is thematic point of departure for the programme of an event space (debates, talks, presentations, concerts, etc), integrated in the installation by artists Paulo Moreira and Kiluanji Kia Henda in the exhibition “The Real and Other Fictions”, to be held at Carpe Diem, from 12 Sep to 15 Dec 2013, as part of the 3rd edition of the Lisbon Architecture Triennale.
You are invited to send a proposal of activities with the duration of one week, for the period between 17 September and 15 December.

Submissions: Send an email by 26 July with a brief presentation of your collective and a paragraph (200 words maximum) detailing your proposal of activities. All submissions will be analysed by the exhibition curator and the project authors by the end of July.  Contact: mariana.fartaria@trienaldelisboa.com

imagem de Paulo Moreira e Kiluanji Kia Hendaimagem de Paulo Moreira e Kiluanji Kia Henda

17.07.2013 | by franciscabagulho | Call for proposals

Indirecções Generativas

Encontro Internacional de Estudos de Performance

a 8 de Setembro 2013, Montemor-o-Novo, Portugal uma iniciativa baldio


Estão abertas as candidaturas para: Indirecções Generativas – Encontro Internacional de Estudos de Performance, um “Cluster” de Pesquisa Regional da PSi (Performance Studies international). O convite é dirigido à comunidade de investigadores e artistas em artes performativas, artes visuais e outras artes que construam ideias e mundos, para o encontro que terá lugar de 5 a 8 Setembro de 2013, no Convento da Saudação (Espaço do Tempo), em Montemor-o-Novo, Portugal.

O encontro está estruturado enquanto residência: divide-se em momentos de discussão colectiva e em sessões de trabalho para pequenos grupos. Ao fim do dia, terão lugar as conferências públicas, abertas a todos, em dois espaços baldios da cidade de Montemor-o Novo (a anunciar posteriormente).

Investigando a relação entre “formas de vida”, arte, sociedadee política, Indirecções Generativas visa explorar as potencialidades que o campo dos Estudos de Performance oferece na abertura de um espaço crítico situado entre as Ciências Sociais, as Humanidades e a Arte. Ao dar voz a epistemologias contra-hegemónicas, entre a teoria e a prática, a “Indirecção” torna-se um campo magnético que desafia fronteiras disciplinares e questiona formas de acolher o campo dos Estudos de Performance em Portugal no momento actual. Para tal, procuramos problematizar o contexto de onde vimos e as possibilidades produtivas do que poderemos ser. Tendo em conta o contexto da proposta, a problematização da relevância da constituição de um núcleo de Estudos de Performance para o momento actual, em Portugal, emerge e actualiza-se na nossa prática de pensamento. 


Entendemos ser relevante receber os Estudos de Performance em diálogo com textos escritos em português – três diferentes tipos de português, vindos de três partes diferentes de um mundo necessariamente pós-colonial –, que servirão como pontos de partida para este encontro, a saber: As Epistemologias do Sul, de Boaventura Sousa Santos, O Manifesto Neo-Animista, de Ruy Duarte de Carvalho e o Manifesto Antropofágico, de Oswald de Andrade. Estes textos convidam-nos a pensar as premissas em que a contemporaneidade assenta por via de discursos não oriundos do cânone centro-euro peu.

 

O modus operandi deste evento internacional será o conceito de hospitalidade, entendida como uma prática cultural incorporada de receber e ser recebido que abre espaços de contacto e possibilidades de negociação entre o público e o privado, o convívio e a reflexão. Trata-se, acreditamos, de um fazer performativo, simultaneamente afectivo e político, que potencia a construção de pontes entre modos de saber e modos se ser.


Prazo para entrega de candidaturas – 13 Julho 2013

Todas as candidaturas deverão ser enviadas para: generative.indirections@gmail.com colocando no assunto: “Proposta de Candidatura a Indirecções Generativas, Montemor 2013”

 

 ___________________________________________________________

OPEN CALL

Generative Indirections

Performance Studies international regional cluster

September 5 to 8, 2013, Montemor-o-Novo, Portugal

a baldio event

Researchers and practitioners of performing arts, visual arts and other arts that perform ideas and worlds are invited to participate in the residency Generative Indirections – Performance Studies International event, a PSi (Performance Studies International) Regional Research Cluster to be held in a 3 day event at Espaço do Tempo (Convento da Saudação), Montemor-o-Novo, Portugal.

The event will have the format of a residency, organised in plenary discussions and workshops. At the end of the day, keynote lectures, open to the general public, will take place at baldios or commons, in abandoned public land, in a performative gesture.

Researching the relations between ongoing artistic, social and political forms of life, Generative Indirections intends to explore the potentialities of performance studies in the critical space between the Social Sciences, Humanities and Art, and give voice to counter hegemonic epistemologies, blurring theory and practice. “In-direction”, thus, becomes a magnetic field, moving between theory and practice, challenging disciplinary boundaries in order to question how Performance Studies can be received in Portugal.

We find it relevant to create a dialogue between Performance Studies and three texts written in different types of Portuguese, from three different parts of a post-colonial world: Epistemologies of the South, Boaventura Sousa Santos (Portugal), Neo-Animist Decalogue, Ruy Duarte de Carvalho (Angola) and Anthropophagic Manifest, Oswald de Andrade (Brasil). These texts will be our starting point for this meeting. They invite us to think about the premises of contemporaneity, in Portuguese, from a non-Eurocentric perspective.

The idea of hospitality, a “doing-together”, is the modus operandi for this international event, through which we hope to build a dialogue whose boundaries are necessarily broad. We ask how Performance Studies can currently be received in Portugal, questioning the context of where we come from and the productive possibilities of what we can be.

Deadline for submission:  July 13, 2013

Please submit your application to: generative.indirections@gmail.com. Pease, insert on the subject “Generative Indirections proposal, Montemor 2013”

14.07.2013 | by martalanca | Baldio

Nova Galeria Buala de Andrew Esiebo

who are we de Andrew Esiebo

 O trabalho de Esiebo articula uma abordagem documental – com tópicos que vão desde a sexualidade a questões de género, da urbanização à migração, etc. – e introduz elementos estéticos que nos levam a uma leitura mais poética e ficcional destes mesmos tópicos. 

“Este trabalho trata de explorar a minha própria percepção da homossexualidade masculina. Para isso, era necessário desconstruir abordagens estereotipadas da heteronormatividade e tentar aportar um outro olhar. Queria desfocar a atenção das práticas sexuais homossexuais (nas quais se está demasiado centrado) e refletir mais em temas como o amor, os desejos, as aspirações, a compaixão ou a fé. Para isso considerei necessário introduzir-me nos espaços íntimos dos retratados e procurar os objetos que rodeiam as suas vidas quotidianas. Estes cenários permitiram-me refletir sobre as suas identidades, e sobre a relação destes com o espaço quotidiano mais privado.”

ver +

12.07.2013 | by franciscabagulho | arte contemporânea

CADERNOS DE ESTUDOS AFRICANOS n.º 25 - 2013 | free download

11.07.2013 | by raul f. curvelo | ANA BÉNARD DA COSTA (DIR.), Centro de Estudos Africanos, ISCTE-IUL

A Batalha de Trabatô - Estreia em Portugal, 11 de Julho

O filme “A Batalha de Tabatô” de João Viana estreia amanhã, 11 de Julho, nas salas portuguesas.

O filme estreia em Portugal depois de ter sido distinguido em fevereiro com uma menção honrosa no festival de Berlim e de ter tido antestreia em abril, no festival IndieLisboa.

Trailer



web

10.07.2013 | by herminiobovino | cinema, cinema português, Guiné Bissau

Amílcar Cabral é uma arma, 22 de julho, SINES

cinema + debate + spoken word

Centro de Artes de Sines – Auditório e Largo Poeta Bocage | 22 de julho | Org. Câmara Municipal de Sines / Unipop / Revista Imprópria

Quarenta anos depois do seu assassinato, a figura de Amílcar Cabral continua presente. As suas imagens, em particular no cinema, ganham novo destaque ao recuperarem-se episódios da luta de libertação. Ao mesmo tempo, novas investigações desdobram o seu percurso, dos seus primeiros escritos aos paralelismos com Frantz Fanon e outros combatentes. Finalmente, o nome de Cabral é hoje um ponto de passagem de novas lutas políticas, agora desenvolvidas num quadro pós-colonial, mas respondendo ainda a desafios que encontram nos seus escritos e na sua prática política um acervo valioso.


PROJEÇÃO DE DOCUMENTÁRIO + CONVERSA

Centro de Artes de Sines – Auditório | 14h30

Documentário “As Duas Faces da Guerra”, de Diana Andringa e Flora Gomes
Em viagem pelos territórios da guerra, testemunhos que permitem uma leitura transversal do conflito que opôs o PAIGC às tropas portuguesas.

Conversa “Amílcar Cabral, Modos de Usar” 
Com Chullage (Plataforma Gueto), Diana Andringa (realizadora), José Neves (historiador) e Marcos Cardão (historiador).

SPOKEN WORD COM CHULLAGE  (Largo Poeta Bocage | 24h00)

Chullage é um rapper, poeta, dizedor, produtor, ativista cabo-verdiano. Tem três álbuns editados (Rapresálias 2001, Rapensar 2004 e Rapressão 2012).

08.07.2013 | by franciscabagulho | Amílcar Cabral

Mostra de cinema angolano

Cinemateca Portuguesa-Museu do Cinema, tem o prazer de a/o convidar para a inauguração no dia 9 de julho:

Às 21:30 | Sala Dr. Félix Ribeiro
“Rastos de Sangue”, de Mawete Paciência
com Fernando Emanuel Moiloge, Sydney Profeta, Filipe Petronilho.
Angola, 2012 – 90 min.

O último filme do realizador Mawete Paciência, que foi o filme de abertura do Festival de Cinema de Luanda, em novembro passado. É uma ficção centrada nos órfãos de guerra, e numa juventude que cresceu com a marca da violência. Uma abordagem “do trauma da guerra, e das situações que ela criou no comportamento dos africanos em geral e dos angolanos em particular” (Paciência).

Às 20:00 | Esplanada 39 degraus
Sessão de lançamento de “Angola, O Nascimento de uma Nação (Vol.I) - O Cinema do Império”, coordenação de Maria do Carmo Piçarra e Jorge António, editado pela Guerra e Paz, Editores.

Apresentação do realizador Jorge António, da coordenadora Maria do Carmo Piçarra e do editor Manuel Fonseca.

Convite para a sessão válido para duas pessoas, mediante troca na bilheteira da Cinemateca no próprio dia, entre as 14h30 e as 15h30 e após as 18h00, e no limite dos lugares disponíveis.

Informação diária sobre a programação: Tel. 21 359 62 66.
Transportes: Metro: Marquês de Pombal, Avenida.
Bus: 2, 9, 36, 44, 45, 90, 91, 732, 746.

Convite

05.07.2013 | by herminiobovino | cinema, cinema angolano, Cinemateca de Lisboa, lisboa

No Por No, Yonamine, Porto

Exposição de YONAMINE “No Por No”, na Galeria Nuno Centeno . 
Inauguração 6ªfeira, dia 5 Julho_2013, às 22h.
(presença do DJ Mr. Isaac). Patente até 6 de Agosto | 2013
terça a sábado | 15h - 20h
 
A Galeria Nuno Centeno tem o prazer de apresentar pela primeira vez no Porto o artista Yonamine residente em Lisboa.
No Por No, ou antes No Porno, evoca temas fortes envoltos durante muito tempo no secretismo habitual das sociedades modernas: o Sexo, a Pornografia e as relações amorosas.
Yonamine acredita que chegou o momento de os ver expostos tal e qual como eles são de uma forma crua, objectiva e sem rodeios morais ou estéticos.
As obras aqui apresentadas formam uma instalação site-specific escura e monocromática, com as características a que já nos habituou.
Frequentemente mordaz, concebe obras intensas e polémicas que mais do que censurar ou criticar determinado assunto, pretendem antes sensibilizar a opinião pública.
Marcada por fortes convulsões políticas e sociais a sua vida reflecte-se directa e explicitamente na sua obra. Aborda sobretudo temas de índole política, económica e social, mas não só. Para esta exposição decidiu como diz, “resolver uma necessidade antiga” que é o debate público em torno da sexualidade e das relações amorosas, temas ainda tabu. Interessa-lhe a liberdade plástica que essas mesmas temáticas lhe podem proporcionar.
O conjunto da sua obra caracteriza-se pelo uso de diferentes técnicas sobre suportes também eles diversificados. A estética urbana, a serigrafia, a simbologia, a semiótica, o vídeo e o papel são os elementos mais constantes na sua obra. 

Yonamine nasceu em 1975 em Luanda, Angola. Tem exposto com regularidade em exposições individuais e colectivas das quais se destacam: No Pain, Salzburger Kunstverein, Salzburg, Austria; Control Z, Cristina Guerra Contemporary Art, Lisboa; ZonaMaco, Project Room, Cidade do México; Tuga Sauve, 3+1 Arte Contemporânea, Lisboa; O Castelo em 3 Actos: Assalto, Destruição, Reconstrução, curadoria Paulo Cunha e Silva, Guimarães 2012 - Capital Europeia da Cultura; Dipoló, AIRspace, Culpeper and Upper Main galleries, Nova Iorque; 29a Bienal de São Paulo, São Paulo; A Museum is to Art what a great Translator is to a Writer, Galeria Baginski, Lisboa; Katchokwe Style, IX Sharjah Biennale, Sharjah, UEA, curadoria de Isabel Carlos; Check List Luanda Pop, Pavilhão Africano da 52a Bienal
de Veneza.

04.07.2013 | by candela | angola, arte contemporânea

Se eu fosse angolano - Novo álbum de Nástio Mosquito

A DZZZZ ArtWork apresenta:
“Se eu fosse angolano”Novo álbum de Nástio Mosquito.



Em Julho numa plataforma perto de si!!!


DZZZZ Enterprises | Empresa de Consultoria na Área do Entretenimento, Artes Visuais e Performativas.
Rua Joaquim Rodrigues da Graça, Nº58, Bairro Azul.
Tel. +244 939 19 00 25
E-mail: dzzzzent@gmail.com
Website: www.dzzzz.info
Luanda - Angola 

03.07.2013 | by herminiobovino | angola, música, música angolana

Angola, o Nascimento de Uma Nação (Vol. 1) - O Cinema do Império

Lançamento do 1º Volume do livro “Angola, o nascimento de uma nação”, sobre o cinema em Angola, organizado por Maria do Carmo PiçarraJorge António.

Locais e Horas:
Dia 9 Julho - Lisboa, Cinemateca Portuguesa, 20H00;
Dia 10 Julho - Lisboa, FNAC Colombo, 18H30;
Dia 11 Julho- Porto, Universidade de Letras, 17H30;
Dia 26 Julho - Évora, Casa da Zorra, 22H.

Em Angola, será lançado em Setembro, dia 26, no Centro Cultural Português, data a confirmar posteriormente.

 

 

03.07.2013 | by herminiobovino | cinema angolano, cinemateca, lisboa, porto